
Photo Marcel Pigeon – Flickr
J’ai participé il y a quelques jours, à l’invitation d’Arnava, société du groupe SBT spécialisée dans le conseil en leadership, à une conférence/petit déjeuner chic chez Ledoyen.
Bien m’en a pris, car j’y ai découvert Sylvain Audinovski.
Sylvain est un jeune chef d’orchestre qui, à ses moments perdus, fait aussi le consultant en entreprise. Il a partagé avec nous son expérience personnelle, et en particulier le déclic qui l’a amené, il y a quelques années, à changer radicalement sa pratique du leadership. Pour se mettre au service de ses musiciens et de tous ceux qui contribuent à la qualité du spectacle qu’ils créent en commun. Avec en prime une petite expérience musicale collective, aussi étonnante que convaincante.
Lui-même se définit d’ailleurs, sur son site (audinovski.com), comme « le chef d’orchestre qui ouvre l’orchestre »
Son aggiornamento ressemble d’ailleurs furieusement à celui d’un chef d’orchestre d’un autre genre : Claude Onesta, entraineur de notre glorieuse équipe nationale de handball, lui aussi touché un jour par la grâce, comme il le raconte dans son dernier livre[1] et comme le rappelle opportunément un récent article de Nicolas Cordier : « Le management libérateur de Claude Onesta » ( nicolascordier.wordpress.com )
Deux exemples à ne pas bouder dans un monde encombré d’egos hypertrophiés bourrés de certitudes…
[1] Claude Onesta : « Le règne des affranchis » Michel Lafon 2014